C’est inhumain
Les prisons sont surpeuplées (jusqu’à 200% pour certaines) et en mauvaise état (dont des fenêtres qui ne ferment pas). Le tout pour un budget de 5 milliards d’euros
Qui a voté pour ?
Si je ne me suis pas trompé, c’est le vote du texte
Extrait de la motivation de la proposition de loi
Depuis plusieurs années s’est installée en France une idéologie qui voudrait que les courtes peines soient systématiquement de mauvaises peines. Initié sous le ministère de Mme Christiane Taubira, ce mouvement s’est prolongé jusqu’à la loi du 23 mars 2019 qui a introduit des mécanismes visant à aménager quasi systématiquement les peines d’emprisonnement inférieures ou égales à un an, en favorisant des alternatives à l’incarcération, telles que le sursis avec mise à l’épreuve, le placement sous surveillance électronique ou le travail d’intérêt général.
Or l’intérêt des courtes peines d’incarcération est aujourd’hui bien étayé. D’abord théoriquement avec des études qui démontrent à la fois l’absence d’effet bénéfique des peines de probation par rapport aux peines d’emprisonnement et des effets positifs des très courtes peines supérieures à ceux des travaux d’intérêt général. Empiriquement certains États européens comme les Pays‑Bas ont démontré aussi l’intérêt de l’exécution des courtes peines sur la récidive et la lutte contre la surpopulation carcérale. Notons aussi que ces courtes peines ont un caractère bien moins désocialisant que les peines plus longues qui arrivent plus tard dans le parcours délinquant.
Il ne faudrait surtout pas citer des chiffres et des études vérifiables, on pourrait voir qu’ils sont faux ou à nuancer. Si quelqu’un détient la preuve que des peines courtes en prison améliorent quoi que ce soit, qu’il la partage.
Empiriquement certains États européens comme les Pays‑Bas ont démontré aussi l’intérêt de l’exécution des courtes peines sur la récidive et la lutte contre la surpopulation carcérale. Notons aussi que ces courtes peines ont un caractère bien moins désocialisant que les peines plus longues qui arrivent plus tard dans le parcours délinquant.
Il ne faudrait surtout pas citer des chiffres et des études vérifiables,
même remarque, j’aimerais bien voir les chiffres, je suis pas sociologue, mais avec les mains j’ai toujours eu l’impression de l’inverse. Après, j’ai peut être tort, et si il y a des données claires qui montrent que la proposition de loi est pertinente (et pas juste un truc populiste de droite dure) tant mieux.